Le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert traverse Le Vigan et offre des vues uniques.
Un trait d’union entre le sud du Massif central et la Méditerranée. Du mont Aubrac jusqu’à Saint-Guilhem-le-Désert, en passant par le Vigan, le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert parcourt près de 240 kilomètres. Inauguré il y a dix ans par la Fédération française de la randonnée pédestre, à l’occasion de la sortie d’un topoguide, ce chemin accueille 5 000 randonneurs par an.
De quoi rendre heureux Jean Marie Miss, président des Amis du chemin de Saint-Guilhem, association qui a pour mission de structurer et de promouvoir ce sentier. "Nous sommes en lien avec les 90 hébergeurs présents sur le parcours (gîtes, campings, hôtels) et nous souhaitons que chaque adhérent puisse parler du chemin, de ce qu’il y a trouvé en matière d’environnement ou de pratique agricole", explique cet éducateur spécialisé à la retraite, natif du Vigan.
Créée en 2009, l’association reçoit des aides de quatre départements (Corrèze, Aveyron, Hérault, Gard), de la Région, des collectivités territoriales et de fonds européens.
Des paysages variés
Classé Grande Traversée pédestre du Massif central (GTMC), ce parcours itinérant offre une variété unique de paysages, des grandes étendues du plateau de l’Aubrac et du Causse Méjean en passant par le spectacle sublime du cirque de Navacelles.
"Beaucoup de marcheurs nous disent que c’est le plus beau chemin qu’ils ont traversé", avance Jean-Marie Miss, premier adjoint à la mairie du Vigan pendant plusieurs années. Après avoir traversé le petit village d’Aulas, le chemin de Saint-Guilhem traverse donc Le Vigan, la plus grande ville du parcours, avant de rejoindre Avèze et le Causse de Blandas. "Ici, au Vigan, il n’y a pas de monotonie dans la randonnée. On peut découvrir tellement de mondes différents dans un rayon de 20 kilomètres", poursuit-il alors qu’il s’apprête à rejoindre le sentier au niveau du musée cévenol du Vigan.
Un atout économique majeur
Le chemin de Saint-Guilhem représente également un apport économique majeur. "Sans lui, beaucoup d’hébergeurs auraient mis la clé sous la porte. Il faut savoir que les randonneurs itinérants dépensent plus à l’étape que de simples touristes", précise le Viganais.
Mais au-delà de toutes ces considérations, la randonnée reste un art de vivre. Et Jean-Marie Miss l’un de ses ambassadeurs. "Marcher correspond à une quête de sens et aboutit à un enrichissement personnel. La marche offre une appropriation du monde extraordinaire et permet de rencontrer les autres", analyse-t-il, avant de laisser passer un randonneur. "Vous voyez, sur les chemins, on se dit encore bonjour", remarque-t-il en plaisantant. La randonnée pédestre est donc l’activité idéale, faisant du bien physiquement et mentalement. "Les principaux problèmes de santé aujourd’hui sont liés à la sédentarité", regrette Jean-Marie Miss, qui essaie de marcher le plus souvent possible.
Les produits du terroir
Pour autant, impossible d’emprunter le chemin de Saint-Guilhem sans profiter de son terroir gastronomique. Aligot, tomme d’Aubrac, fromage de brebis, pélardon ou oignons doux des Cévennes font aussi la saveur de cette randonnée itinérante. "Après avoir marché 25 km dans la journée, on apprécie bien manger le soir en rentrant", reconnaît Jean-Marie Miss.
August 03, 2020 at 03:06PM
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Gard : un point d’étape clé sur le chemin de Saint-Guilhem - Midi Libre
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